Rentrée : un sommeil de qualité pour mon enfant

Vous avez toujours rêver de pouvoir mettre votre enfant au lit à 20h30, lui lire une histoire et lui faire un gros câlin avant qu’il ne parte en un clin d’œil dans les bras de Morphée ? Malheureusement, le moment du coucher est souvent bien plus compliqué. Du coup, pas facile de reprendre un bon rythme à la rentrée et par conséquence, les réveils aussi deviennent difficiles.

 

Quel est l’intérêt d’une bonne nuit de sommeil ?

On le sait bien, le sommeil permet de récupérer, tandis que de nombreuses fonctions mentales et physiques se mettent en route. Si on sait qu’il existe différents stades de sommeil : lent, léger, profond et paradoxal ; on ne sait pas forcément à quoi ils correspondent. Par exemple, c’est durant le sommeil profond qu’est produite l’hormone de croissance. Il est donc capital de bien respecter les rythmes de sommeil pour que cette hormone de croissance soit secrétée. Elle favorise également la réparation des tissus et cellules usées. Le sommeil paradoxal, celui pendant lequel nous rêvons, se caractérise par une grande activité cérébrale et permet la mémorisation et l’organisation des informations acquises durant la journée.

Pour les adultes et particulièrement pour les enfants, il est important de respecter ces phases de sommeil et de se réveiller lors d’une phase intermédiaire, lorsque le sommeil est léger.

ASTUCE : un cycle de sommeil dure 1h30 en moyenne, et un peu moins chez les enfants. On peut donc en fonction de leur du réveil, programmer l’heure du coucher ! Et comme les enfants sont rassurés par la routine, c’est parfait, il ne nous reste plus qu’à l’appliquer chaque soir.

 

Mon enfant a des difficultés pour aller au lit

Quitter maman et papa pour aller se retrouver seul dans le noir, la perspective déplait à bien des enfants. Du coup, le moment du coucher est souvent douloureux. Pourtant, même si votre enfant pleure, il ne faut pas céder, ni s’alarmer. Il faut les entourer de bienveillance, mettre en place de petits rituels comme lire une histoire, laisser une veilleuse… Et si l’angoisse de la séparation est encore trop forte, vous pouvez revenir le voir en espaçant de plus en plus les visites pour qu’il finisse par comprendre que vous n’êtes pas loin.

A EVITER : les biberons de lait ou d’eau sucrés ainsi que les tablettes qui sont mauvais pour les dents ou favorise l’excitation.

 

En pratique…

On met en place un rituel pour que les enfants se sentent en sécurité. On prend donc un petit temps pour discuter avec eux. S’ils ont rencontré une contrariété dans la journée, elle pourrait bien ressurgir à ce moment-là ! Certains soirs, on n’hésite pas à faire un jeu histoire de relâcher la tension. On passe ensuite au temps calme avec la lecture d’une histoire.

A EVITER : il ne faut pas aborder l’heure du coucher comme une punition : « Si tu n’es pas sage, attention, tu vas aller au lit ! ». Au contraire, il faut leur montrer que c’est un moment de lâcher-prise et de régénération. Et tout comme les super-héros, ils ont eux aussi besoin de récupérer des forces.

ASTUCES :  certains aliments stimulent la sécrétion d’hormones sédatives et sont donc à privilégier pour le dîner : la banane, les noix, le lait, l’ananas, les œufs, les dates, les amandes, la laitue, les fruits de mer, le poisson et la dinde. Les légumes, le quinoa, le riz complet et les légumineuses sont aussi conseillés.

Enfin, tout comme les adultes, certains enfants font face à des troubles du sommeil. S’il se réveille la nuit et que ses angoisses nocturnes deviennent quotidiennes, n’hésitez pas à aller consulter un professionnel.

 

Rappel :

La NSF ( National Sleep Foundation) a déclaré selon ses études que la durée de sommeil serait de :

> 11 à 14h pour les enfants âgés entre 1 à 2 ans

> 10 à 13 heures pour les enfants de moins de 5 ans

> 9 à 11 heures pour les enfants de 6 à 13 ans

> 8 à 10 heures pour les adolescents de 14 à 17 ans.

 

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